Cela coule le long des joues.

Je pleure devant mon écran comme une gamine qui aurait un gros chagrin.

Cela coule sur mon foulard et s'immisce dans le col montant de mon pull.

Je pleure devant l'écran des larmes de bonheur,

des flots de douceur.

Rien de triste, rien de grave

mais l'unique sentiment d'avoir été sentie et comprise.

Cela coule comme une rivière claire.

Je pleure de bien être et d'un trop plein dans le coeur.

J'ouvre les vannes des retenues, des barrages et des non dits.

Quand on me donne autant, je vacille.

Quand on me dit autant, je titube.

Mais qu'il est bon de s'enivrer de ce nectar d'amitié.

Merci Cistu pour tout... Pour avoir suivi ma route, pour ce retour

qui me fait rougir, pour ces larmes de bonheur.


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