Au fil de vos pages je croise vos bonheurs et vos chagrins.

Parfois, j'ai la gorge qui se serre, la colère qui monte, les yeux qui brillent

quand je sens si fort que votre coeur chavire.

Vous êtes là pour moi. Je le sais. Vous me l'avez tant prouvé.

Etre là pour vous, à mon tour... Vous tenir le bras... 

Aucun devoir, aucune obligation. 

Il suffirait de refermer la fenêtre...

Pourtant j'en ai envie et j'en ai besoin.

Alors, même si c'est bien peu, trop peu, il y a toujours une petite lumière

éclairée derrière l'écran. 

Je pense à toi qui pleure ton amie...

Je pense à toi qui te perd dans le tourbillon de ta vie...

A toi qui ne sait faire le choix et... Partir.

Je pense à ton coeur de maman qui s'affole et s'angoisse...

A toi qui veut attraper une branche si haute...


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La rue s'étend devant nous.

Rectiligne et glissante.

La rue s'étale sous nos pas.

Bruyante et grouillante.

Je te tiens le bras. Je le serre un peu.

Je glisse ta main dans la chaleur de ma poche.

Nous accordons nos talons et sautons flaques et obstacles.

J'entends la musique de notre duo qui frappe le pavé.


Friends, Berlin, 1930

 

Amitiés.

 


 

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